20 Oct
Non aux parcours de galère et à la misère !
Nos vies valent plus que leurs profits :
redistribution des richesses !

Le président Macron président du pouvoir d’achat après avoir été le président des riches ? Les sondé.es ne gouttent pas la plaisanterie ; à 56 % ils ont «  le sentiment que leur pouvoir d'achat a plutôt diminué sous le quinquennat » Macron. Les saupoudrages ciblés et exceptionnels, de pré-campagne, ne font pas oublier les mesures accumulées en faveur du Capital et des plus riches, à commencer par la fin de l’Impôt de Solidarité sur la Fortune. 

Deux sujets très concrets retiennent aujourd’hui l’attention des ménages car ils touchent à leur porte-monnaie.   

   

Assurance chômage, une régression sans précédent depuis sa création        


Solidaires, avec d’autres, a introduit un recours en annulation assorti d’un référé suspension contre le nouveau décret portant réforme de l’assurance chômage. Selon l’Unédic, au cours de la première année de mise en œuvre des nouvelles règles d’indemnisation, 1,15 million de demandeurs d’emploi, soit quatre chômeurs indemnisés sur dix, verront leur Aide au Retour à l’Emploi diminuée en moyenne de 17 %.          
 
                         

Macron et son gouvernement dégradent fortement le niveau des allocations et créent l’incertitude chez les allocataires selon qu’elles et ils subissent ou non des ruptures d’activité dans leur période de référence. En effet, au 1er octobre, la période de référence passe de 12 à 24 mois et les jours non travaillés pendant cette période seront décomptés pour calculer le Salaire Journalier de Référence (dans la limite de 43 % de l’ensemble des jours retenus). Les salaires perçus pendant cette période seront donc divisés par un nombre de jours plus important, ce qui fera automatiquement baisser le SJR et donc l’allocation chômage. 

Avec Solidaires et son syndicat Solidaires Sud Emploi, nous revendiquons,  outre l’abrogation de cette « réforme »,  la gestion de l’assurance chômage et de l’UNEDIC par les travailleurs.ses pour les travailleurs.ses,  la fin des exonérations et la hausse des cotisations sociales patronales,  la semaine de 32h de travail sans perte de salaire,  l’interdiction des licenciements dans les entreprises qui font des profits ou qui organisent frauduleusement leurs pertes et l’arrêt immédiat des suppressions d’emplois dans la fonction publique avec la titularisation des emplois précaires.                                         

               


               

Énergie, ça ne gaze par pour notre pouvoir d’achat !          


Chaque mois, le prix du tarif réglementé évolue suivant la tendance des marchés. Il a augmenté de 44 % depuis le 1er janvier 2020. Absence d’investissement dans les capacités de stockage gazier tout comme dans les énergies renouvelables, manque de réflexion sur la dépendance gazière de l’Europe, aveuglement sur les bienfaits du marché sont à l’origine de la dépense qui grève aujourd’hui le budget des ménages. 

Concernant l’électricité, les hausses récentes ne sont dues ni à une augmentation de la demande ni à une augmentation des coûts de production, mais à la libéralisation du secteur électrique qui a imposé un prix de marché arrimé au cours mondial très volatil du gaz et du charbon et au prix européen du CO2.               

Après une hausse de 12,6 % au 1er octobre, le gouvernement a décidé de bloquer le tarif réglementé du gaz jusqu’en avril. Il limitera en outre la hausse de l’électricité à 4 % en février. Mais ce sont là des mesures temporaires qui ne reviennent pas sur la libéralisation du secteur.          

                     

Pour Solidaires, avec son syndicat Sud Énergietout comme pour l’eau, l’énergie doit être reconnue comme un bien commun de première nécessité et sa réappropriation passe par la mise en place d’un service public de l’énergie sous contrôle citoyen avec une prise en compte des enjeux environ-nementaux dans la politique énergétique. Il faut revenir à la planification des investissements, à des tarifs stables, lisibles et équitables, c’est-à-dire à sortir l’énergie du marché. Il est nécessaire de mettre en place la gratuité des premiers usages afin de lutter contre la précarité énergétique qui affecte une partie de la population.          

         
 

                  Metz le 15 octobre 2021.

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