03 May
Pas de fausses oppositions entre salarié.es, nos luttes sociales sont internationalistes, antiracistes et antifascistes ! Soutien et solidarité  avec nos camarades de la CGT de Rosselange

Alors que la crise sanitaire n’a pas fini de provoquer des morts ici et dans le monde, alors qu’elle s’accompagne de dégâts humains et sociaux planétaires qui menacent de s’amplifier, alors que la gestion de la crise sanitaire ne réduit pas la « guerre sociale » menée par les détenteurs du Capital contre l’intérêt général et celui de ceux qui n’ont pour vivre que l’espoir de décrocher un emploi, certains et certaines à l’extrême droite ne trouvent à s’occuper qu’en entretenant un climat de haine xénophobe et raciste. 

Venin antisocial et fantasmes xénophobes et racistes

Ils diffusent, comme un venin, fantasme sur fantasme, tentant de créer la confusion dans les esprits. Pas question ici de guerre au virus au nom du genre humain, nous avons affaire à une extrême droite qui veut entretenir l’idée d’un climat de guerre civile et « insurrectionnel » au nom de pseudo « valeurs civilisationnelles ». Les propos de ministres, les couvertures de certains médias écrits, radiophoniques ou télévisuels ne contribuent pas à dissiper et combattre sagement et de façon argumentée ce confusionnisme. La volonté toujours actuelle de détourner l’attention des sujets sociaux, et plus encore aujourd’hui d’une gestion chaotique de la crise sanitaire, amène nos dirigeants politiques, de façon pensent-ils sans doute opportune, à emprunter des voies, à coup notamment de loi « sur le séparatisme », nourrissant les rengaines et délires portées par l’extrême droite. 

Quand les politiques stigmatisant les « migrant.es » sont irresponsables

Ces propos, discours et ces politiques ne sont pas innocents. Ils ne sont pas sans conséquences qui peuvent se révéler très graves. C’est ce climat entretenu par certain.es qui aujourd’hui autorisent des actes d’une violence inacceptable. Les propos nauséabonds n’hésitent plus à s’afficher publiquement, sur les murs en pierre ou virtuels, dans la rue, dans les conversations. Ce serait là, pour les auteurs de ces propos, une preuve de liberté d’expression quand il n’est question que d’incitation à la haine et de propos racistes et délictueux. La haine se croit autorisée. Plus grave, elle passe à l’acte. 

En Moselle également

C’est ce qui s’est passé récemment à Rosselange. Un couple de militant.es de la CGT, connu.es pour leur engagement pour les droits des demandeurs d’asile et des « migrant.es », a reçu une lettre anonyme contenant des menaces d’une extrême violence : insultes, propos racistes, thèses du Rassemblement National repris contre les personnes demandant l’asile, menaces de mort et de brûler leur maison… Le courrier a été déposé dans leur boîte aux lettres la veille du rassemblement organisé le 20 mars par les États Généraux des Migrations 57 devant le foyer AMLI de Rosselange en solidarité avec une famille violemment expulsée et pour dénoncer la violence de l’État à l’encontre de personnes exilées. Solidaires de celles et ceux qui cherchent un refuge où vivre et des militant.es engagé.es à leur côté, nous refusons les discours de haine et dénonçons et condamnons la violence des propos, les intimidations et les menaces à l’encontre de nos camarades de la CGT.  

Nous appelons, aux côtés notamment de la CGT, à manifester  

le 8 mai à 10h30 devant la mairie de Rosselange, place Jean Burger  

en soutien à nos camarades et à celles et ceux qu’ils ont à cœur de défendre.


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