26 Jun
Les 30 juin et 1er juillet, pour nos droits, pour la santé, pour les services publics, mobilisons nous

La crise sanitaire que nous vivons a montré l’ampleur des dégâts causés par des décennies de destruction des services publics et d’accroissement des inégalités. Les services publics et notamment de santé ont été sacrifiés sur l’autel des profits. Des mois avant le début de la crise sanitaire, les personnels hospitaliers, notamment des urgences, ont porté leurs revendications pour défendre l’hôpital.  

Les mots du président Macron, qui a évoqué tour à tour les services publics comme des « biens précieux », « la santé gratuite sans condition de revenu, de parcours ou de profession », « un plan massif d’investissement et de revalorisation des carrières pour l’hôpital », n’ont trompé personne. Si nous laissons faire, le « jour d’après » sera à l’image du « jour d’avant » en pire : davantage pour les profits des entreprises, au détriment de la population.  Les professionnels de santé ont bien compris qu’ils n’obtiendront pas satisfaction sans construction d’un rapport de force.


La santé est une question qui touche l’ensemble de la population. Mais la Santé, ce n’est pas seulement le soin, c’est avant tout la prévention, l’accès aux droits fondamentaux, donc l’accès aux services publics.

La santé n’est pas le seul service public qui a subi des attaques successives ces dernières décennies. Le service public d’éducation fait également l’objet d’attaques successives, le transport ferroviaire, les finances publiques, la Poste, l’ANPE… ne sont pas en reste.


Il est manifeste que la crise sanitaire et la crise économique et donc sociale née de sa gestion calamiteuse sont actuellement pour le gouvernement une opportunité pour accélérer la politique de remise en cause du service public. Tout est prétexte à transférer la responsabilité de l’État sur les « acteurs locaux ». C’est une même logique : celle de la territorialisation et du désengagement de l’État.

Nous demandons la levée de l’état d’urgence sanitaire, le maintien de la liberté de réunion et de manifestation, le respect des droits syndicaux, l’arrêt des procédures disciplinaires et de la poursuite de nos camarades militants, qui n’ont commis d’autres délits que de défendre les droits fondamentaux.  

Nous appelons nos secteurs à se réunir, à établir les revendications et à s’opposer aux mesures d’exception, qui sous prétexte de crise sanitaire, remettent en cause les statuts et les services publics. 

Nous appelons à rejoindre la manifestation le 

30 juin devant l’Agence Régionale de Santé à Nancy à partir de 14h

L’ancien Directeur de l'ARS s’est illustré en pleine crise COVID en continuant de marteler en bon soldat de l'ordre social libéral l’annonce de centaines de suppressions d’emplois à l’hôpital, aujourd’hui  toujours à l’ordre du jour….

Défendre nos droits c'est également être solidaires d'Anthony Smith cet inspecteur du travail , mis à pied le 15 avril et conduit en conseil de discipline alors qu'il a répondu à l'appel d'élues du personnel et a demandé à leur employeur de fournir des protections sanitaires aux salarié·es côtoyant les fragiles personnes âgées. Nous appelons au rassemblement devant la DIRECCTE régionale à Strasbourg le 1er juillet à 14h.


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