04 Mar
LE PARTAGE DES RICHESSES 
C’EST MAINTENANT !

Malgré la crise sanitaire avec des préoccupations de santé publique qui demeureront (Covid long...), malgré une campagne présidentielle débutée avec de pestilentielles resucées sécuritaires et xénophobes, avec désormais la guerre en Ukraine et ses conséquences, la préoccupation principale des habitantes et habitants de ce pays est bien aujourd’hui « la fin de mois », une fin de mois qui pour beaucoup commence de plus en plus tôt.

Il y a largement de quoi financer l’augmentation de nos salaires !                                         

             


         
En quelques chiffres, l’association Oxfam France a rappelé il y a peu l’inacceptable réalité :                             

Les 5 premières fortunes de France (Bernard Arnault (LVMH), Françoise-Meyers Bettencourt (L’Oréal), François Pinault (Kering), des frères Alain et Gérard Wertheimer (Chanel)) ont doublé, augmentant de 173 milliards d’euros en 19 mois. Soit presque autant que ce que l’État a dépensé pour faire face au coronavirus en un an, toutes dépenses confondues. Ces 5 milliardaires français possèdent désormais autant que les 40% des Français les plus précaires.                             

Dans le même temps, 7 millions de personnes ont besoin d’aide alimentaire pour vivre, soit 10% de la population française, et 4 millions de personnes supplémentaires sont en situation de vulnérabilité à cause de la crise.     

Avec les 236 milliards supplémentaires engrangés en 19 mois par les milliardaires (au nombre de 43), on pourrait quadrupler le budget de l’hôpital public ou distribuer un chèque de 3500 euros à chaque Français-e-s.                                             

Et certain.es voudraient encore nous faire croire qu’augmenter les salaires pénaliserait la compétitivité ?!! Sérieux ?
          

Les cotisations sociales, c’est également notre salaire : les brader, c’est le réduire ! 

Toujours selon ces défenseurs des intérêts des détenteurs du Capital, il faudrait mettre à contribution les revenus de notre travail « pour réduire la dette », réduire les cotisations sociales, en particulier patronales, ces mêmes cotisations qui financent nos retraites, nos indemnités en cas d’arrêt maladie, de congés maternité ou d'accidents du travail, remboursent nos soins médicaux et servent au versement des prestations familiales. 

Les cotisations sociales sont bien du salaire, « socialisé ». Ne nous laissons pas leurrer : elles ne sont des « charges » que dans la bouche du patronat qui veut se dispenser de nous assurer contre les accidents de la vie, y compris le chômage, et renvoyer la prise en charge financière de ces risques sur la collectivité, nos impôts ou porte-monnaie. 

Imposons à l’ordre du jour nos salaires, nos pensions, nos allocations 

Les mobilisations salariales se multiplient ces derniers mois, stimulées par les profits déments des actionnaires d’un côté et l’augmentation du coût de la vie de tous les jours de l’autre (énergie, carburant, produits alimentaires…). Elles démontrent la combativité toujours présente de celles et ceux qui vivent de leur seul travail.  

Ensemble agissons, faisons converger nos luttes:


  • 8 marsjournée internationale de lutte et de grève pour le droit des femmes, 14h00,  rendez-vous à Metz place des droits humains pour l’égalité salariale et la revalorisation des métiers à prédominance féminine dans      une société sans violence sexiste et sexuelle !

  • 12 mars à Verdun, à partir de 10h, carnaval revendi'festif ! 

  • 17 mars, grève et 10h30 manif rdv place de la Préf à Metz, pour nos salaires et nos pensions !

  • 24      mars, 14h, place Simone Veil à Nancy, manif des retraité.es en Lorraine


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