La pandémie n’a pas fini ses sinistres tours du monde. Seule la levée des brevets sur les vaccins et demain les traitements permet d’envisager la maîtrise du coronavirus en autorisant toutes et tous à se faire soigner partout dans le monde.
Le gouvernement d’Emmanuel Macron détourne l’attention de cet enjeu fondamental en accaparant ici le débat public sur obligation vaccinale et pass sanitaire, oubliant qu’un variant bien plus virulent pourrait remettre en cause sa vision étroite et limitée aux frontières de l’Hexagone. Il tente ainsi d’opposer entre eux celles et ceux qui ont pourtant des intérêts communs contre sa politique au service de la Finance, tout en préservant les intérêts des actionnaires des grands groupes pharmaceutiques. |
Le CAC 40 a la grande forme, il connaît son meilleur premier semestre depuis 1998 avec une hausse supérieure à 17 %. L’industrie pharmaceutique engrange les bénéfices alors que l'inégalité d'accès à la vaccination contre le Covid-19 se creuse entre pays riches et pauvres.
Mais, ce 1er octobre, sans retenir autant l’attention des médias que les débats sur pass sanitaire et obligation vaccinale, c’est la « réforme » de l’assurance chômage qui va priver bien plus durablement nombre de personnes dans ce pays de l’accès aux cafés, restaurants et bien plus encore à une vie décente.
La crise sanitaire creuse les inégalités sociales a constaté l'INSEE pour l’année 2020. Les 715 000 suppressions d'emplois au premier semestre 2020 ont surtout concerné des postes précaires, en particulier dans l’intérim. Le chômage partiel a essentiellement touché les ouvriers (54%) et les employés (36%). L’institut souligne un fort risque de pauvreté pour les enfants issus de familles où les parents n'ont pas d'emploi. C’est cette France inégalitaire que voudrait nous faire oublier l’actuel occupant de l’Élysée.
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Le gouvernement poursuit son œuvre de destruction de nos biens communs en sabotant et sabordant les services publics. L’hôpital public n’est pas épargné. L’épidémie a été une aubaine pour le gouvernement qui en a profité pour accentuer sa privatisation (doctolib, téléconsultations…).
Face à l’arrogance de ce pouvoir autoritaire au service d’une minorité, c’est bien à une inversion des priorités qu’il faut œuvrer : hausse des salaires, des pensions et des prestations sociales contre hausse de la rémunération du Capital, services publics contre intérêts financiers privés, protection sociale contre assurances privées, contrôle démocratique y compris sur nos lieux de travail contre dérive autoritaire et lois sécuritaires. La rupture s’impose.
Débattons, réunissons-nous, remettons nos revendications et solutions au cœur des discussions dans les entreprises, les administrations et dans l’espace public. Reprenons la main ensemble !
Retrouvons-nous, en grève et en manif, le 5 octobre 2021 à 15h,
place de la Gare à Metz pour d’autres lendemains.
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