En retardant de 2 ans l’âge légal de départ en retraite et en portant à 43 annuités la durée de cotisations demandée, la réforme Macron/Borne exerce une pression à la baisse sur les salaires et l’emploi par un double mécanisme qui est tout bénéf pour les dividendes des actionnaires.
Premier mécanisme : la réforme force à rester sur le marché du travail encore plus de salarié.es seniors fragilisé.es – moins d’1 sur 2 est en emploi à 60 ans. L’espérance de vie moyenne en bonne santé est 64,5 pour les hommes, 66 ans pour les femmes. La réforme les met en concurrence avec d’autres salarié.es fragilisé.es, en début de vie dite active quand nombre de jeunes sont en galère dans des emplois précaires, tout le long de la vie active avec des salarié.es aux carrières heurtées, au parcours incertain dans l’emploi, parmi lesquels malheureusement beaucoup de femmes.
Les salaires étant tirés vers le bas, il y a moins de cotisations – les cotisations d’aujourd’hui financent les pensions d’aujourd’hui dans la répartition – ce second mécanisme pèse sur les pensions… Le gouvernement a tout prévu puisqu’il y aura moins de pensionné.es en reculant l’âge de la retraite. Il s’arrange déjà pour que les indemnités chômage ou maladie lui coûtent moins chères. La même pression s’exercera sur la revalorisation des pensions.
Il faut augmenter les salaires, la masse des cotisations et inverser la logique qui veut qu’on recule toujours l’âge de la retraites : direction 60 ans et moins.
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