Un président qui « emmerde » ? Depuis le début de son mandat, le quotidien des travailleuses et travailleurs de ce pays s’enlise avec sa politique de « ruissellement vers le haut » ...
D’un côté pour les détenteurs du Capital : suppression de l’Impôt sur la Fortune, CICE transformé en baisse permanente de cotisations sociales patronales, mesures généreuses pour les entreprises et leurs actionnaires dans le cadre de la crise sanitaire et du plan de relance , profits mirifiques à la clé, notamment pour l’industrie pharmaceutiques alors que le gouvernement se refuse à agir en faveur de la nécessaire levée des brevets sur les vaccins et traitements anti Covid et affaiblit encore l’hôpital et notre système de santé publique ! | De l’autre pour les salarié.es, les « gens qui ne sont rien », celles et ceux qui seraient censé.es trouver un emploi en traversant simplement la rue : l’insécurité sociale comme pas vue depuis longtemps avec la casse du Code du Travail et du statut de la Fonction Publique, la réforme de l’assurance chômage - ce alors que la crise sanitaire a fragilisé le monde du travail. Ni gratuité des masques, ni gratuité des tests pour toutes et tous dans le cadre de la lutte contre la pandémie, l’obole face à l’explosion des prix de l’énergie et des carburants. |
La réalité pour le monde du travail ? L’inflation de 2,8% s’installe et enfle. Le patronat distribue au mieux des miettes lors des NAO (Négociations Annuelles Obligatoires). Le ministère de la Fonction publique et l’État employeur ne dégèlent pas le point d’indice bloqué depuis plus de 10 ans. Le gouvernement propose une augmentation du SMIC de 0,9 % alors qu’elle serait de 25% en Allemagne, 31,8% en Espagne… ! Les saupoudrages de pré-campagne ne font rien à l’affaire, les travailleurs et travailleuses ont « le sentiment que leur pouvoir d'achat a plutôt diminué » sous Macron « le président des riches ». Elles et ils n’oublient pas que la casse des services publics et de nos biens communs, les atteintes portées à notre environnement, coûtent à leur porte-monnaie en dégageant les plus riches de toute solidarité ! Le « forfait patient urgences », mis à la charge des mutuelles pour celles et ceux qui peuvent encore s’en payer une, est tout un symbole quand le gouvernement continue de supprimer des lits à l’hôpital, pandémie ou pas. |
Les grèves ont fleuri partout sur le territoire avec les revendications sur les salaires. Faisons converger nos luttes exigeant la redistribution des richesses et la fin de leur confiscation par quelques-un.es.
| MIEUX VIVRE : l’augmentation des salaires, c’est urgent !
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