23 Mar
Cotisations sociales et impôts 
au service des biens communs 
et de l’intérêt général !

De plein pied dans la campagne présidentielle, des candidates et candidats se rendent compte soudain que le pouvoir d’achat est une préoccupation essentielle de celles et ceux dont est sollicité le suffrage. Mais comment faire quand on est ami.e du grand patronat et des actionnaires du CAC 40 pour préserver leurs intérêts tout en donnant l’impression d’augmenter le pouvoir d’achat du plus grand nombre ? C’est un peu comme pour un prestidigitateur ou une prestidigitatrice. Il faut détourner l’attention ou la retenir de telle façon qu’elle ne se porte pas là où se passe le tour.

L’un des tours favoris de ces libéraux partisans de la liberté rapace du Capital de s’accaparer nos biens communs, c’est de promettre aux travailleuses et travailleurs l’augmentation de leur salaire net. Pour ce faire, les mêmes vous présentent les cotisations devenues dans leurs bouches « charges » sociales comme un frein à la compétitivité et donc à la préservation de vos emplois. Il s’agit alors de les réduire pour augmenter votre net à la fin du mois. Et charité bien ordonnée commence par la réduction de la part patronale. 

L’arnaque de l’augmentation du seul « salaire net »                                         

Ils oublient de vous dire que cotisations sociales salariales et patronales font partie du salaire que vous verse l’employeur, votre salaire brut intégrant les cotisations sociales salariales, les cotisations sociales patronales étant la contribution propre de l’employeur aux assurances sociales établies pour vous protéger contre les aléas et risques de la vie que sont la vieillesse, la famille, la maladie, le chômage, les accidents du travail et les maladies professionnelles. Quand il est question de les réduire, c’est votre salaire qui est réduit, sa part dite « socialisée ». Le CICE (Crédit Impôt Compétitivité Entreprise), pérennisé en réduction de cotisations sociales patronales, a été tout sauf un cadeau pour le monde du travail. Ce sont des ressources en moins pour notre système de Santé et l’hôpital Public, raison de plus de nous mobiliser le 7 avril contre leur commercialisation.               
Annoncer un 12ème, 13ème, 14ème... mois sans prélèvement de cotisations sociales, c’est vous vendre une illusion. Ce que vous ne cotiserez pas, vous le payerez bien plus cher, si vous le pouvez, à des assurances privées dont la seule logique est le profit.          




Vive l’impôt au service de la collectivité et de la redistribution des richesses 

Le consentement à l’impôt a été ébranlé par le désengagement de l’État, la casse et la privatisation des services publics. Les contribuables et redevables se sont interrogé.es sur son bien fondé, constatant les cadeaux fiscaux faits aux plus riches, cadeaux que l’État finance sur la destruction et la vente de nos biens communs.  

Alors que l’impôt sur le revenu a perdu de sa progressivité redistributrice et l’impôt sur la fortune a été vidée de sa substance, les contribuables et redevables perçoivent l’aspect le plus injuste de la fiscalité à travers des taxes qui ne tiennent pas compte de leurs revenus, mais sont proportionnelles au prix du produit acheté, telles la TVA et la TICPP sur le carburant pour aller travailler ou le gaz pour se chauffer. Que vous soyez très riche ou au SMIC ou au RSA, vous paierez la même TVA en achetant vos fruits et légumes. Mais elle pèsera d’autant plus lourd sur vos revenus que ceux-ci sont modestes. 

Face à ces mensonges et manipulations, Solidaires défend pour financer nos biens communs, les services publics et des politiques publiques de transformation sociale et écologique, un impôt réellement redistributif, une progressivité plus grande de l’impôt sur le revenu tenant compte des capacités contributives des personnes et des ménage(son taux augmente par tranche au fur et à mesure que les revenus augmentent)                                         

             
Pour une fiscalité plus juste, il faut repenser la répartition de la fiscalité entre les ménages et les entreprises, entre la fiscalité locale et nationale, entre la fiscalité directe (impôt sur les sociétés, impôt sur le revenu) et indirecte (TVA, taxes…), avec une taxation plus équilibrée entre les revenus du travail et ceux du capital, une revue des niches fiscales et l’allocation des fonds publics aux services publics.               

Pour une prise en charge à 100 % par la Sécurité SocialeSolidaires revendique la fin des exonérations au profit des entreprises sans effets pour l’emploi, une augmentation du salaire perçu avec une augmentation des cotisations sociales patronales et salariales, de nouvelles cotisations sur tous les revenus distribués (stocks options, participation et intéressement, dividendes des actionnaires), une taxation des revenus du patrimoine.                         


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